Ariel d'Aki Kaurismäki

Pour ceux qui ont la chance d'avoir le câble, la semaine dernière est passé un film d'Aki Kaurismäki en VO sous-titré. Ayant depuis peu une belle parabole accroché à mon toit, j'ai décidé de le regarder... Soit, étant donné que je l'ai vu, autant faire une fiche pour ce film!


Ariel est le dernier film de la trilogie ouvrière entamée par Kaurismäki. Taisto Kasurinen est un mineur de la petite ville de Salla. Après la fermeture de la mine, un de ses amis se suicide en lui laissant les clés d'une belle voiture. Taisto décide donc de partir à Helsinki avec ces quelques économies. Malheureusement, la capitale lui fait mauvais accueil, et après avoir été dépouillé de son argent, Taisto entame une course aux jobs. Mais il rencontre aussi Irmeli, une femme débordée vivant seule avec son petit garçon. Taisto après un séjour en prison décide de s'évader avec elle.


Avis: Kaurismäki est un auteur de cinéma très dur. Il peint des fresques noires et froides de la Finlande, une Finlande du travail, de la pauvreté. Malgré cela, les tentatives à l'humour rafraichissent légèrement l'ambiance. On peut dire que ce n'est pas le film qui donnera envie d'aller en Finlande!
Cinématographiquement parlant, Aki Kaurismäki nous offre de la qualité, hormis les vieux fondus noirs qui vieillissent énormément le film. Il arrive parfaitement à retranscrire une ambiance froide et distante, et les personnages principaux ont des caractères bien à eux.
Un bon film, mais toujours pareil, à ne pas conseiller à tout le monde. A l'instar de L'homme Sans Passé, Ariel est très long et lent, l'action s'y fait rare.